« Le surtourisme c’est un peu comme le cholestérol : il y a le bon, les événements culturels, et le mauvais, les classes populaires à la plage ». Cette citation de Jean Pinard, directeur du Comité régional du tourisme et des loisirs d’Occitanie, souligne une des caractéristiques du mot « surtourisme » : il est socialement connoté. Il est aussi suffisamment flou pour pouvoir être utilisé à des fins diverses, notamment pour vendre de la distinction (des voyages « hors des sentiers battus » – et souvent hors de prix), ou pour dénigrer le tourisme et/ou les touristes en général.
Dans sa note accessible ici, Rémy Knafou analyse des cas pratiques où le surtourisme est avéré. Il explore les raisons du succès et de la surmédiatisation du mot surtourisme. Ces raisons peuvent être regroupées en 2 familles : les intérêts marchands, et les rejets conformistes du tourisme et des touristes.